Les pensions connaissent une revalorisation à partir du 1er janvier 2020, et dont le taux diffère en fonction des montants. Pour ceux qui perçoivent par exemple moins de 2000 euros, la revalorisation est de 1%. Elle est moins significative pour ceux qui gagnent plus, le taux étant seulement de 0.3%.
Cette revalorisation ne couvre pas cependant la baisse de revenus au départ à la retraite, d’où l’intérêt de souscrire un plan supplémentaire. La fructification de l’épargne dépendra alors du montant versé par l’épargnant ou par son employeur, ce qui donne lieu à une meilleure anticipation de la gestion de ses ressources pendant sa vieillesse. L’épargnant a lui-même son propre contrôle quant au pilotage de son plan, ce qui lui permet de sécuriser ses revenus pour ses vieux jours.
Le produit-phare recommandé par l’État : le PER
Le https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F34982https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F34982https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F34982 ou PER est le nouveau produit proposé par l’État français : il regroupe tous les anciens contrats (une quarantaine) dont le mécanisme est réintégré dans les 3 sous-produits qui sont le PER individuel, le PER collectif et le PER catégoriel.
Le mécanisme est le même, c’est-à-dire que l’épargnant y verse ses primes et ses cotisations à partir desquelles le montant des rentes viagères à terme sera calculé. Toutefois, c’est selon le statut de l’épargnant que ces versements seront effectués.
Par exemple, si l’épargnant est un salarié, ce sera l’employeur qui versera ses primes qui prennent la forme d’abondements, de participations et d’intéressements (c’est le cas du PER collectif dit universel). Les cotisations obligatoires seront aussi versées par l’employeur (cas du PER catégoriel).
En revanche, pour le PER individuel, c’est l’épargnant lui-même qui l’alimente selon ses propres possibilités et en fonction de sa trésorerie.
Quels sont les avantages du PER ?
Nous avons indiqué plus haut que le PER est la reprise des anciens contrats. Il a cependant pour avantage de proposer des mesures plus assouplies, notamment en ce qui concerne les conditions de sortie en capital. Toujours est-il que le PER a pour principal objectif de servir des rentes à partir de l’âge de départ à la retraite, objectif à ne pas perdre de vue, par conséquent. Ainsi, les conditions de sortie en rentes viagères sont plus favorables que celles se rapportant à la sortie en capital, dans la mesure où le montant débloqué sera assujetti à une certaine taxation.
Revalorisation de l’ensemble des pensions retraite
Les retraites versées par le PER seront également concernées par la revalorisation. Ainsi, pour un retraité qui gagne moins de 2000 euros en tout, c’est-à-dire retraite de base additionnée de la retraite complémentaire et de la retraite supplémentaire, la revalorisation est de 1%. Quoi qu’il en soit, le but n’est pas de tabler sur ladite revalorisation mais plutôt sur la qualité de sa retraite.
Pour les salariés par exemple, plus la contribution de l’entreprise est conséquente, plus le captal fructifié est intéressant. Cette contribution prend la forme de l’abondement comme nous l’avons mentionné précédemment. Les efforts du salarié sont également récompensés par les intéressements qui sont directement versés par l’employeur dans son plan. Il s’agit ainsi d’un complément de rémunération qui viendra booster son épargne, en plus de ses propres versements qui sont facultatifs.
Idem pour la participation qui, en revanche, est fonction du bénéfice net réalisé par l’entreprise. Celui-ci est redistribué aux employés. Pour que cette distribution se déclenche, il faut que la participation ait été constituée et ce, à partir d’un certain objectif fixé, qui est de dépasser le pourcentage de 5% du bénéfice à réaliser. Ce qui incite donc l’épargnant à s’investir dans la croissance de l’entreprise afin de percevoir ces compléments collectifs de rémunération.